Elephants, girafes… et coussins roses
Il est bien connu que la cirrhose du foie provoquerait des hallucinations peuplées d’éléphants roses, affalés sur de moelleux coussins roses.
Pour vérifier cette affirmation, j’ai dû enquêter,lire, me documenter… n’ayant moi-même jamais entrepris ce voyage au milieu d’un troupeau de pachydermes couleur fraise Haribo. Et là, j’ai appris que les abus d’alcool (et autres substances non recommandées) ne vous transportent pas dans un paradis peuplé de gentils éléphants roses dansant la sarabande, mais bien plutôt dans un univers noir, habité d’insectes grouillants, de rats visqueux et d’araignées tentaculaires.
Pourtant, dès la fin du XIXème siècle, on trouve trace non seulement d’éléphants, mais aussi de girafes roses qui venaient rendre visite aux victimes de delirium tremens.
C’est Jack London qui a donné une réalité à ces éléphants colorés, dans sa nouvelle autobiographique « John Barleycorn », éditée en 1913, où il décrit son combat contre l’alcoolisme : « C’est l’homme que nous connaissons tous, stupide, borné, dont le cerveau engourdi est rongé d’asticots, qui voit, au bout de son extase, des souris bleues et des éléphants roses. »
Puis Disney a poursuivi le mythe, en 1941, en faisant chanter à Dumbo, pris d’hallucinations après une intoxication (à l’insu de son plein gré !), la « Pink Elephants on Parade ».
La pratique de la méditation ne conduit pas à croiser des éléphants roses, ni des girafes rouges. Elle mène tout simplement à se rencontrer soi-même, et c’est le plus beau des programmes ! Et pour ajouter une petite touche rose à la pratique de la méditation, vous pouvez adopter le coussin de méditation de la collection « Fleurs de bonheur »… en rose !