Etiquettes et calculette
Les prototypes sont prêts, mais il reste quelques détails à ajuster. Le moment est venu de sélectionner nos tissus. La collection proposée par Les Toiles de Mayenne nous offre l’embarras du choix. En l’occurrence, le choix n’est pas un embarras, mais un plaisir ! Rayures, fleurs, motifs géométriques, romantiques, ou sauvages… Je joue avec les échantillons, je superpose, assortis, décale, harmonise ou tranche. Je propose une première sélection à l’Ecole Occidentale de Méditation, on affine, on raffine… jusqu’au choix de deux gammes, susceptibles de séduire les femmes, et de charmer les hommes.
Puis vient la valse des étiquettes, car nos coussins porteront fièrement la marque de SpiritOpus. Je pénètre alors dans un univers de taffetas et de satin, ceint de bords repliés, soudés ou de pli en boucle, avec des lisières tissées ou coupées à chaud, sans parler des détails sur l’armure et la chaîne… Il va de soi que les étiquettes chinoises ne passeront pas par nous ! Elles seront de fabrication stéphanoise.
Le moment est venu pour une dernière moulinette de calculette. Si, tout au long du parcours, la calculette nous a servi de guide, pour valider la faisabilité du projet, il est temps de figer les chiffres, ce qui nécessite de savants calculs sur l’utilisation du tissu, notamment. Selon les tissus, la largeur varie entre 140 et 150 centimètres ; sans cette fantaisie ce serait trop facile !
Le tour de France des commandes peut commencer, et l’atelier se préparer, pour confectionner nos tout premiers coussins…