Méditer, c’est si simple, mais pas si facile…
Hyperactive et hyper bavarde dans ma tête, hyper curieuse aussi, j’ai eu envie d’expérimenter la méditation. On me parlait d’expérience, de transformation, de respiration, de présence… cela m’intriguait, m’attirait. Alors, me voilà partie dans la grande aventure de la méditation ! Car c’est une aventure, avec ses sentiers fleuris et ses chemins arides. Et la méditation étant avant tout une pratique, elle n’aime pas rentrer dans la boîte étriquée d’une définition conceptuelle. Et pour nous qui aimons tant nous fixer des objectifs, avec un souci d’utilité ou de rentabilité, la méditation est déroutante : il ne faut rien en attendre ! Il faut s’y aventurer avec curiosité, et ouverture. C’est une expérience personnelle, c’est se laisser saisir par la rencontre avec soi-même. Alors, il faut une bonne dose de confiance, pour persévérer ; car s’assoir, respirer, et ne rien faire d’autre, ce n’est pas une si mince affaire ! En plus, la pratique n’est pas censée être agréable ; ce n’est pas de la relaxation, et parfois les pensées s’emballent, les émotions s’affolent. Lorsque l’on fait silence, le tumulte intérieur en profite parfois, souvent. Alors, il s’agit de revenir à la respiration, qui bat au cœur de la pratique ; et de s’aventurer vers l’abandon… Et comme il n’y a rien à attendre, ni rien à apprendre, alors il faut pratiquer, encore et encore, pour éclairer, tout doucement, cette conscience qui se camoufle sous tout plein de couches. Comme la méditation ne se décrit pas, je me contenterai de ces quelques lignes, qui sont aux sources de SpiritOpus. J’aime beaucoup cette approche de Fabrice Midal, qui dit que : « Méditer, c’est rentrer à la maison ».
Fabrice Midal a fondé l’Ecole Occidentale de Méditation, et écrit plusieurs ouvrages, dont l’excellent « Pratique de la méditation, un regard plus clair sur votre vie et sur le monde » (accompagné d’un CD). Je le remercie de m’avoir guidée sur ce chemin, et lui laisse la parole…